Labraunda

Site archéologique

Les terrasses des andrôn B et C

Vue aérienne de la terrasse de l'andrôn C (D. Löwenborg, 2016)

La terrasse de l’andrôn C est l’une des plus petites du centre monumental. On ignore cependant sa limite occidentale, aujourd’hui occupée par les bains sud et l’andrôn C. Longue de plus de 50 mètres, depuis l’escalier monumental jusqu’au retour ouest du mur de terrasse du complexe sud, et large de 25 mètres, elle couvre une superficie de 1 780 m2. Dans sa configuration actuelle, elle apparaît dépourvue de toute construction monumentale, contrairement à l’ensemble des autres terrasses, et sa fonction n’est pas claire dans l’organisation générale du site. Sa conception date de la période hékatomnide, époque à laquelle elle était bordée, au sud, par le complexe ouest. Elle fut agrémentée, à l’époque romaine par les bains sud.

Vue aérienne de la terrasse de l'andrôn C (D. Löwenborg, 2016)

La terrasse de l’andrôn B, au-dessus de la précédente, est la plus grande du site. Son plan est celui d’un quadrilatère irrégulier d’une longueur de 125 mètres, entre le mur ouest de l’andrôn B et le mur est de la stoa est, et d’une largeur d’environ 45 mètres à l’est et de 12 mètres à l’ouest ; elle couvre une superficie de 7 230 m2. Il s’agit là de sa superficie minimale, car il est possible que la terrasse ait été plus imposante encore. En effet, sa limite nord est largement discutée parmi les archéologues travaillant sur le site et il est possible qu’elle ait inclus tout ou partie de la terrasse M. Sa limite sud est, en revanche, très nettement découpée en quatre sections. D’ouest en est, elle est formée par le podium de l’andrôn B, ensuite par un long mur de terrasse, puis par un imposant massif construit (bastion) et enfin par le mur sud du complexe est (le ‘palais‘). À l’époque hékatomnide, la terrasse est particulièrement dépouillée, bordée, à l’est, par la stoa est et, à l’ouest, par l’andrôn B. Aucun autre bâtiment ne fut construit entre ces deux édifices ; seule la fontaine à colonnade fut ajoutée, plus tard, le long de sa limite nord, puis par la terrasse M.